Le RÉFIPS à la 23e conférence mondiale sur la promotion de la santé de l’UIPES
Du 8 au 11 avril 2019 s’est tenue la 23e conférence mondiale sur la promotion de la santé de l’UIPES à Rotorua, en Nouvelle-Zélande. Plus de 1200 participants provenant de divers pays se sont réunis lors de ce grand rendez-vous international des acteurs concernés par la promotion de la santé. Une cérémonie d’accueil a mis en avant-scène l’importance de l’implication des peuples autochtones dans les discussions qui se tiendraient durant la semaine.
Par ailleurs, des représentants du RÉFIPS ont contribué à faire en sorte que les francophones aient accès à des contenus et des discussions dans leur langue et que les expertises développées dans nos pays puissent être exposées. Voici quelques exemples :
Martine Bantuelle et Souhail Latrèche, de la région Europe, ont contribué à l’animation de la sous-plénière francophone, dont la direction a été assumée par Jean Simos. Les participants ont pu discuter des outils développés par l’organisme S2D afin de soutenir les municipalités dans l’implantation des Objectifs de développement durable. Philippe Lorenzo a quant à lui, présenté le projet École 21 dans le cadre d’une séance parallèle.
Ginette Lafontaine, Lucie Lemieux, David-Martin Milot et Louise St-Pierre, de la région Amériques, ont contribué à des séances parallèles, des ateliers, table ronde, etc. pour présenter des réalisations qui ont cours au Québec et en Haïti.
David Houéto, de la région Afrique subsaharienne, a animé un atelier sur l’importance de clarifier les concepts et faire preuve d’innovation pour relancer la promotion de la santé et l’équité dans les pays de cette région et présenté différents projets portant notamment sur les compétences essentielles à développer, la formation et les programmes d’accréditation des professionnels de la santé qui favorisent l’action sur les déterminants sociaux de la santé.
Dans l’ensemble, nous avons atteint notre objectif de faire en sorte que la francophonie soit présente dans cette conférence bien que la Nouvelle-Zélande soit située loin de la majorité des pays francophones. Un élément qui a nui à la présence de représentants francophones est le fait que des bourses n’ont pas été disponibles pour soutenir la participation des personnes des pays en développement, dont plusieurs sont francophones. Enfin, tous les jours, des ateliers, symposiums, sessions parallèles, affiches, etc. ont été disponibles pour les francophones, soit parce qu’ils étaient réalisés en français, soit parce qu’ils ont pu bénéficier de la traduction simultanée.
En terminant, nous vous invitons à prendre connaissance des deux documents legs de cette conférence qui ont été traduits en français.